SLM – Le bilan de la saison des Boxers

24 Juin 2025 11:56 / A LA UNE, ACTUALITÉS

Rappelez-vous, nous sommes le samedi 5 avril dernier quand les Brûleurs de Loups s’imposent 6-2 face aux Ducs d’Angers et remportent leur neuvième titre de champion de France. Un peu plus d’un mois après, nous revenons sur cette saison en faisant le bilan de chaque club dans l’ordre décroissant de leur classement. Les Boxers de Bordeaux prennent de plus en plus d’ampleur dans ce championnat, confirmé par une troisième place et une deuxième accession de suite pour les demi-finales !

Crédit photo : Boxers de Bordeaux

Bordeaux affirme sa progression en Synerglace Ligue Magnus ! Il y a trois ans, les Boxers se qualifiaient difficilement pour les playoffs en prenant la huitième place avec un seul point d’avance sur le neuvième Nice. Trois ans plus tard, les ambitions ne sont plus les mêmes en Aquitaine. Depuis la montée dans l’élite en 2014, les Bordelais n’avaient jamais terminé aussi au haut en saison régulière avec une place sur le podium, troisième, grâce à quasiment deux ponts pris par match. Comme la saison dernière, l’affiche des quarts oppose les Aquitains aux Provençaux de Marseille. Et ce sont de nouveau les hommes d’Olivier Dimet qui ont le dernier mot en l’emportant sur le score de 4 manches à 2. Ils se qualifient ainsi pour leur deuxième dernier carré de suite, mais leur parcours s’arrête cette fois-ci à ce stade des demi-finales. Les Ducs d’Angers, deuxièmes de la saison régulière ne laissent rien aux Girondins qui s’inclinent 4-0. Pour continuer dans cette voie-là, leur marché des transferts a bien démarré. Ils pourront à nouveau compter sur Quentin Papillon, élu meilleur gardien de la saison, et présent pour faire le bilan de la saison ou encore Enzo Carry, meilleur espoir. L’expérience viendra aussi renforcer ce groupe avec notamment l’arrivée de Jakub Kindl, ayant joué en NHL à plus de 350 reprises ou encore Pierre-Olivier Morin, deux fois vainqueur du championnat danois et une saison de Champions Hockey League dans les patins.

Les Boxers ont la particularité d’avoir un joueur qui est à la fois meilleur pointeur, meilleur buteur et meilleur assistant de l’équipe. C’est le seul club ayant cette caractéristique. Il s’agit d’Enzo Carry, l’auteur de 41 points en 42 matchs avec 17 buts et 24 passes décisives. Il est aussi le joueur, hors Grenoble, à avoir le meilleur ratio buts marqués, buts encaissés lorsqu’il est sur la glace avec un +28. Derrière, Quentin Papillon s’est lui aussi montré omniprésent dans les cages bordelaises, d’où son titre de meilleur gardien. Il est l’auteur de 93,29% d’arrêts, soit le meilleur total chez les gardiens de Synerglace Ligue Magnus. Il est aussi l’un des deux seuls à avoir une moyenne inférieure à deux buts encaissés par match (1.74). Enfin, il fait partie des deux gardiens à avoir réalisé le plus de blanchissages, six tout comme pour Matija Pintaric. Nice, Angers, Chamonix par deux fois, Anglet et Gap ont été ses victimes. Les Spartiates en ont aussi fait les frais durant les playoffs avec un score de 3-0 lors du match 1. Durant cette phase finale, le capitaine bordelais Loïk Poudrier, s’est distingué en étant quatrième meilleure assistant grâce à huit passes décisives et le meilleur ratio de son équipe à +8.

Collectivement, les Bordelais se sont montrés très solides défensivement. Ils ont encaissé quasiment 30 buts de moins que la saison dernière. De 126 buts concédés, ils sont passés à 98 et prennent la deuxième place des meilleures défenses dans ce championnat. Cette force défensive se caractérise par leur solidité en infériorité numérique. Ils sont premiers dans ce domaine avec seulement 13 buts encaissés et plus de 87% d’efficacité. Ils ont réussi un gros axe d’amélioration par-rapport à l’année dernière où ils avaient pris 34 réalisations et 76.87% d’efficacité. Toutefois, sur ces deux saisons, ils n’ont pas réussi à faire sauter le verrou en ne marquant aucun but lorsqu’ils sont à un joueur de moins. La ferveur ne fait elle aussi qu’augmenter à Meriadeck. Cette saison, l’affluence a atteint quasiment 97% de la capacité de la patinoire. Sur les 3500 personnes que peut atteindre au maximum la patinoire, ce sont 3392 qui se sont ruées dans les travées en moyenne sur la saison régulière. L’augmentation est importante avec plus de 300 spectateurs par match en plus. En comptant les playoffs où tous les matchs ont été annoncés à guichets fermés, ce sont 21 rencontres sur 27 possibles qui se sont jouées dans une antre comble.

Quentin Papillon : « Nous avons connu plutôt une très bonne saison puisque c’est la meilleure place au classement pour le club. Nous avons fait preuve de constance tout au long de la saison, nous n’avons pas eu une longue série de défaites comme ça avait pu être le cas l’année précédente. On a aussi été très bon défensivement, notamment en infériorité numérique.
La déception se situe au niveau des demi-finales où l’on perd 4 matchs à 0 contre une équipe qu’on avait réussi à battre 2 fois durant la saison régulière. On a fait preuve de beaucoup d’indiscipline durant ces matchs de playoffs et on a mal géré le momentum des matchs, cela a été notre gros point faible lors de cette série. Maintenant, il faut se dire que ce n’était que les deuxièmes demi-finales du club. Je pense qu’on continue à apprendre et aller de l’avant, on progresse que ça soit dans la structuration ou sur la glace.

On a à Bordeaux, une très bonne fan base ! Les tribunes sont remplies tout le temps ! C’est essentiel pour tout club qui veut passer la vitesse supérieure et ça peut faire la différence quand le public pousse derrière ses joueurs. »