Coup d’œil sur les unités spéciales

19 Déc 2024 16:55 / SAISON RÉGULIÈRE, ACTUALITÉS

Les unités spéciales sont très souvent décisives dans une rencontre. Faisons le point sur la réussite des 12 équipes de Synerglace Ligue Magnus en infériorité et supériorité numérique, avec notamment Rouen qui domine le classement du powerplay et Bordeaux celui de la meilleure défense en infériorité.

Crédit photo : Stéphane Heude

Supériorité numérique

Rouen, avec 27,91% (24 buts en 86 situations)
Cergy–Pontoise, avec 26,76% (19 buts en 71 situations)
Grenoble, avec 26,47% (18 buts en 68 matchs)
Marseille, avec 25,33% (19 buts en 75 situations)
Gap, avec 22,97% (17 buts en 74 situations)
Amiens, avec 22,73% (15 buts en 66 situations)
Bordeaux, avec 20,78% (16 buts en 77 situations)
Angers, avec 15,19% (12 buts en 79 situations)
Chamonix, avec 12,28% (7 buts en 57 situations)
Nice, avec 10,34% (9 buts en 87 situations)
Anglet, avec 8,96% (6 buts en 67 situations)
Briançon, avec 8,2% (5 buts en 61 situations)

Les Dragons de Rouen détiennent le meilleur powerplay de la ligue avec 27,91% de réussite. Ils devancent ainsi les Jokers de Cergy-Pontoise (26,76%) et les Brûleurs de Loups de Grenoble (26,47%). Lanterne rouge du championnat, Briançon pointe également à la dernière place sur ce classement avec seulement 5 buts inscrits en 61 opportunités. Nice a connu le plus de situations favorables (87), mais n’en a profité qu’une fois sur 10.

Les Rouennais marquent environ 21% de leurs buts sur powerplay, ce qui est moins que Gap et Cergy-Pontoise, qui comptent chacun 25% de leurs buts marqués dans cette situation. Les Jokers sont notamment portés par Danick Bouchard, le meilleur buteur du championnat en powerplay avec 6 buts. A Grenoble, Sacha Treille et Alexandre Mallet ont, à eux deux, marqué la moitié des buts de leur équipe sur powerplay (9). Egalement en réussite en supériorité avec en moyenne une pénalité convertie sur quatre, les Spartiates de Marseille comptent tout particulièrement sur Jan Dufek dans cette situation. Le Tchèque, actuel meilleur pointeur du championnat, a pointé 12 fois en powerplay (8 assistances et 4 buts), un record dans la ligue.

Infériorité numérique

Bordeaux, avec 89,86% (7 buts encaissés en 69 situations)
Cergy–Pontoise, avec 83,33% (13 buts encaissés en 78 situations)
Grenoble, avec 82,61% (12 buts encaissés en 69 situations)
Rouen, avec 82,43% (13 buts encaissés en 74 situations)
Angers, avec 82,19% (13 buts encaissés en 73 situations)
Nice, avec 81,69% (13 buts encaissés en 71 situations)
Amiens, avec 81,25% (18 buts encaissés en 96 situations)
Anglet, avec 79,27% (17 buts encaissés en 82 situations)
Chamonix, avec 77,17% (13 buts encaissés en 57 situations)
Marseille, avec 77,05% (14 buts encaissés en 61 situations)
Briançon, avec 76,25% (19 buts encaissés en 80 situations)
Gap, avec 74,14% (15 buts encaissés en 58 situations)

Avec seulement 7 buts encaissés en infériorité, contre 12 pour Grenoble, Bordeaux est largement la meilleure équipe en situation numérique défavorable. Les coéquipiers du portier Quentin Papillon sont parvenus à tuer 89,86% de pénalités. Cergy-Pontoise et Grenoble complètent le podium. Si Anglet n’affiche pas un très bon ratio (79,27%), l’équipe basque parvient souvent à surprendre ses adversaires. En effet, l’Hormadi est la seule équipe avec quatre buts inscrits en infériorité. Ils sont l’œuvre de Timothé Quattrone et Hugo Baron (deux buts chacun).

Meilleure défense du championnat avec 53 buts encaissés, Grenoble a pris 22,64% de ses réalisations encaissées lors d’une infériorité. A l’inverse, la moins bonne défense Gap (118 buts pris) l’est aussi en raison de son incapacité à résister lors des powerplays adverses (15 buts pris en 58 situations).

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